vendredi 1 février 2013

sur la colline...






sur la colline, les deux familles vivaient
heureuses, côte à côte, depuis toujours

un jour d’avril, l’une des maisonnées fut décimée
le père, la mère, les grands-parents, les enfants

sauf les deux cadets qui survécurent, cachés
le voisin raconte ce qui se passa ensuite

le travail se faisait au gourdin, sur la tête,
pour le grand, dit-il, il m’a fallu deux coups

pour le petit, Claudiyani, un seul coup a suffi


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